D'un iranien à l'autre
Durant les deux dernières semaines dans le pays, les vélos n'auront pas beaucoup vu d'asphalte et la sueur sur nos fronts est uniquement due à la chaleur hivernale de Bandar-Abbas : 35°C pour le mois le plus froid de l'année. Grâce à 4 garçons plein d'avenir, nous avons un pied à terre tout confort dans la ville où se reposer et stocker nos montures.
De là s'enchaînera une tournée effrénée d'invitations. Peu de kilomètres donc mais beaucoup de foyers, de repas copieux, de rencontres et de réponses aux mêmes questions.
Soirée crabes à Bandar-Abbas !
Notre ami Ahmed me tend le maillot de bain une pièce de sa soeur avec une petite jupette, il nous emmène dans une piscine où l'eau vient d'une source naturellement chaude. Un endroit particulièrement romantique, paraît-il... Sauf que les bassins des hommes et celui des femmes sont séparés et une forte odeur de souffre embaume l'air.
Instrument de musique iranien traditionnel : le santour
De belles découvertes également et nos yeux ont été gâtés par les tenues traditionnelles Bandaries, les ruines de Persépolis, la visite de Shiraz et une superbe escapade sur la minuscule île d'Ormouz.
(Le voile Bandari de sortie pour les mariages)
P'tit coup d'oeil à un mariage Bandari, le temps d'un thé et d'un gâteau.
Musiciens Bandaris qui nous ont faits l'honneur de venir nous jouer quelques ritournelles.
Mausolée d'Hafez, fameux poète et philosophe persan natif de Shiraz.
- Bazar de Shiraz -
Falude (au centre), spécialitée shirazi = petits vermicelles glacés aspergés de jus de citron sucré
La chasse aux Naranjes (hybride de mandarine et de citron)
Ici aussi, chaque sculpteur de pierre a sa propre signature, afin que le fruit de son travail soit correctement rémunéré.
Persépolis, ancienne capitale de l'empire Perse et détruite par Alexandre Le Grand.
Le changement de saison : le printemps (symbolisé par le lion) chasse l'hiver (représenté par la vache)
Un p'tit café dans le coffee shop d'un ami.
Les tombes des Darius.
Tombe de Cyrius (Korosh)
20 secondes d'intervalles entre les deux dernières photos, observez bien l'attitude des deux ados de droite.
Chanceux, nous n'avons été interpellés qu'une seule fois par la police durant notre traversée de l'Iran. Dommage que cela se soit passé en plein milieu de la nuit... Ignorant tout d'abord les appels en boucle "Mister ! Mister" et les coups de klaxons répétés, englués que nous étions dans notre sommeil,Yohann finit par sortir le bout de son nez de la moustiquaire.
- Quoi ? grogne-t-il _ Come on, come on, répond l'ombre devant sa voiture _ No ! _ I'm police officer ! _ Ok, I'm coming...
Yohann sortit donc à contre cœur, les yeux pleins de plumes, pour répondre au questionnaire très pertinent de l'officier :
- What are ou doing ? _ I'm sleeping ! _ Are you married ? _ Yes _ Everything it's allright ?
Et là, tu te retiens de toutes tes forces de lancer avec ironie : "Tout allait effectivement bien jusqu'à ce qu'une personne décide de me réveiller !"
On a réussi à mettre la mangouste en boîte !
Land art - Réalisation d'un tapis géant avec le sable coloré de l'île
Yohann voulant profiter d'une petite pause lecture en toute intimité.
Voyez-vous ce que je vois ?