Un dernier coup de pouce

Publié le par Yohann (texte) - Clara (mise en page)

Un dernier coup de pouce

Après avoir profité autant que possible de l'île du sud, nos vélos nous manquent et nous souhaitons les retrouver au plus vite. C'est en autostop que nous devons les rejoindre alors motivés ou pas, on se plante au bord de la route et on tend le pouce. Très vite on nous emmène à Christchurch, avec en prime une visite guidée de la ville qui se remet doucement du tremblement de terre d'il y a cinq ans.

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Un dernier coup de pouce

La sortie de cette ville ne nous sera pas aisée et nous bivouaquerons dans le parc d'un village proche. Nous passerons la nuit à tenir la tente qui résistera bien à la tempête. Le lendemain notre objectif est d'atteindre Kaikoura. Ce lieu est fameux pour sa baie riche en planctons. Et qui dit planctons, dit baleines !

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A peine arrivés, nous réservons nos places pour les bateaux quotidiens qui partent à la rencontre des cétacés. Malheureusement, la météo capricieuse et la mer déchainée nous obligeront à patienter trois jours. Comme le moral n'était pas fougueux, nous nous offrons le camping et Internet (à payer en plus, car dans ce pays à part dans les douillettes bibliothèques c'est rare de trouver du Wifi gratuit). Ce dernier nous permet de skyper avec la famille et quelques copains, ce qui nous fait du bien. Nous profitons de cette attente pour nous balader vers la colonie d'otaries et pour nous enfiler quelques burgers.

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- Deux espèces se rencontrent : le Fur seal (otarie) et le TadekonOselfi -
- Deux espèces se rencontrent : le Fur seal (otarie) et le TadekonOselfi -- Deux espèces se rencontrent : le Fur seal (otarie) et le TadekonOselfi -

- Deux espèces se rencontrent : le Fur seal (otarie) et le TadekonOselfi -

Un dernier coup de pouce

Enfin les sorties en mer reprennent, malgré une houle coriace. C'est un peu l'usine à touristes avec des bateaux très fréquents, mais par conséquent il ne leur est pas trop difficile de localiser les bestiaux. Après une bonne heure en mer et moult vomis parmi les passagers, on déniche Tutu le cachalot venu à la surface pour respirer. Il y restera une dizaine de minutes escorté par deux dauphins Hector, avant de replonger et de gracieusement nous saluer de sa queue GIGANTESQUE.

- Nous scrutons l'horizon de nos yeux avides... La voilà ! -- Nous scrutons l'horizon de nos yeux avides... La voilà ! -

- Nous scrutons l'horizon de nos yeux avides... La voilà ! -

- Voici Tutu, le cachalot (Giant Sperm Whale) - Merci à Augustin, notre plus jeune sponsor âgé de tout juste un an ;)- Voici Tutu, le cachalot (Giant Sperm Whale) - Merci à Augustin, notre plus jeune sponsor âgé de tout juste un an ;)
- Voici Tutu, le cachalot (Giant Sperm Whale) - Merci à Augustin, notre plus jeune sponsor âgé de tout juste un an ;)

- Voici Tutu, le cachalot (Giant Sperm Whale) - Merci à Augustin, notre plus jeune sponsor âgé de tout juste un an ;)

Nous apercevons plusieurs hordes de dauphins d'espèces différentes sur le retour, tandis que Clara la tête dans son sachet réalise qu'elle est bien plus à l'aise en vélo qu'en bateau. Moment magique donc (je parle bien de la baleine), même si la balade organisée fait perdre un peu de charme à cette rencontre.

Un dernier coup de pouce
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Un autre moment presque aussi magique suivra : l'automobiliste qui s'arrête est un jeune chinois pressé dans une énorme voiture. Il nous assied tous les deux à l'arrière pendant qu'il fonce sur les petites routes en écoutant à tue tête la chanson d'Hélène et les garçons en mandarin ! Grandiose et improbable ! Arrivés à Picton plus vite que prévu, nous nous achetons des tickets de ferry pour l'île du Nord le lendemain matin. Puis, nous partons ni vu ni connu camper dans la forêt environnante.

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Le ferry nous mène à Wellington où nous retrouvons Tonio et Clothilde, nos amis du Nouvel an, avec lesquels nous passerons un moment fort sympathique autour d'un burger (encore !). Il est temps de sortir de la ville et de viser le Nord. Cela ne nous semble pas une mince affaire étant en plein centre ville et la pluie commençant à tomber. Mais cela était sans compter sur l'arrivée miraculeuse de Tania et James.

Ce couple adorable, à peine arrêté, décide de nous faire partager leur week-end entre amis. Comme nous disposons d'un planning très flexible, nous les suivons au pied de la montagne Ruapehu. Nous passons donc la soirée dans un lodge de ski avec Terry, Diane et Anne à discuter autour du feu, tout en dégustant vin, bière et cidre.

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Pas bien décidés quant au planning du lendemain, nous choisissons de rester en leur compagnie et de partir randonner au sommet du Ruapehu. Balade très accessible puisque nous débutons avec un télésiège, puis grimpons chaudement habillés sur les roches volcaniques. Ascension peu récompensée car les nuages bouchent la vue, mais du plaisir tout de même.

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- Un bout de ciel bleu durant quelques secondes -
- Un bout de ciel bleu durant quelques secondes -- Un bout de ciel bleu durant quelques secondes -- Un bout de ciel bleu durant quelques secondes -
- Un bout de ciel bleu durant quelques secondes -- Un bout de ciel bleu durant quelques secondes -

- Un bout de ciel bleu durant quelques secondes -

Un dernier coup de pouce
Un dernier coup de pouce

Nous clôturons la journée par un festin, réunis autour d'un beau gigot d'agneau dans la plus pure tradition Kiwi. Notre soirée se terminera en beauté : bière à la main à barboter dans un spa bouillonnant.

Alors qu'ils nous ont fait partager un moment unique, Tania et James croient qu'ils n'en ont pas fait assez et nous déposent directement à Turangi où nous attendent patiemment nos vélos. On n'aurait pas pu rêver d'un dernier coup de pouce aussi magistral ! Toutefois c'est sans regret que nous reprenons l'aventure à bicyclette.

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Publié dans Nouvelle Zelande

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