Mon père chez les Khmers

Après deux mois de pause, je reprends mon envol pour rejoindre Yohann avec pour seul bagage : mon père Didier et sa compagne Nathalie. Vous me direz, c'est déjà pas mal ! Atterrissage à Phnom Penh où Yohann nous attend impatiemment...

La vue aérienne est explicite : l'amour est de retour !

Nous prenons une bonne journée pour baguenauder dans cette capitale, visiter le Palais royal et nous acclimater tranquillement à la chaleur. Je reprends aisément mes marques de voyageuse, tandis que les Dijonnais ouvrent des yeux tout ronds afin de ne pas en perdre une miette.

- La rivière du Tonle Bassac -

- Ci-dessous : les jolies fleurs odorantes du frangipanier -

- L'arbre du voyageur -

Nous changeons rapidement de décor et rejoignons le CPOC implanté en milieu rural (http://www.cpocfoundation.com/). Cette structure a été créée par Mr Kim pour aider les enfants orphelins et défavorisés du coin. Une quinzaine d'entre eux vivent sur le site au quotidien et sont incroyablement autonomes. Quant aux cours d'anglais, ils sont ouverts à tous les élèves des alentours qui le souhaitent. Nous venons grossir les rangs d'une équipe de vingt bénévoles. A nous de prendre notre place. Le confort est très spartiate, expérience bien contrastée pour Nathalie et Didier.

- Mr Kim et sa tribu d'enfants -

L'occasion pour les vacanciers de découvrir entre autre les rizières, les liserons d'eau qui ont une place importante dans l'alimentation locale, les vaches aux grandes oreilles et les geckos au cri bien caractéristique.

Ainsi que les réfrigérateurs du coin qui consistent en une glacière et de gros morceaux de glace !

Accompagnés de nos deux passionnés de jardin, nous nous orientons vers le potager pour désherber et planter. Le soleil est très vite mordant et les instructions ne sont pas très claires. Alors on fait, puis on défait, tout en transpirant à grosses gouttes. Dans un pays qui n'est pas le nôtre, nous n'avons pas de repère et avons besoin des locaux pour savoir comment faire pour que nos graines de potimarron poussent dans ce sol sablonneux et humide.

- Choix des pousses à replanter -

- Fleur de concombre -

- Savez-vous planter les choux à la mode de chez nous ? -

- Cours d'anglais, puis les élèves prennent le relais et nous enseignent les chiffres cambodgiens - On jette un oeil en cuisine où les repas sont préparés par quelques jeunes filles qui se débrouillent comme des chefs ! -

- Temps d'amusement qui sont précieux -

- Un beau cadre champêtre -

- 3 nuits ont suffi, c'est parti pour le tourisme ! Nous reviendrons plus tard que tous les deux -

Les voisins nous déposent à l'arrêt de bus en scooter (deux passagers chacun et bagages en sus) ; ils n'ont pas froid aux yeux ! Le mini bus vise le sud, nous partons voir la mer avec un arrêt à Kampot et Kep célèbres respectivement pour son poivre et ses crabes. Nous goûterons donc l'incontournable plat de crabes cuisinés au poivre vert !

- Balade à la découverte de la faune et la flore locales -

- Transport de porc encore vivant - Jus de canne à sucre - Tongs / Chaussons - Mamie fait le trottoir -

La location de scooter nous donne des ailes et nous partons visiter une ferme qui cultive le poivre, une grotte avec un point d'eau bien fraîche et de petits temples. Globalement, nous nous sentons à notre aise au Cambodge. Les habitants sont souvent tout sourires et relax. Nous sommes conquis.

- De jeunes guides bien compétents qui profitent de leurs vacances pour se faire un peu d'argent de poche -

- Photo de jeunes mariés carrément sur les rails -

- Ci-dessous : une plantation de poivre de Kampot, réputé comme le meilleur du monde -

- Poivre vert cueilli à 7 mois ; séché au soleil il devient noir, ou rouge quand le grain est bien mûr ; puis blanc, lorsqu'on enlève son enveloppe -

- Marché, tuk-tuk, bons p'tits plats... -

- A nous de tester le scooter chargé ! -

La suite des vacances au prochain épisode...