Transp'Hors du Commun

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Après deux jours de vélo à essuyer les dénivelés et la poussière de nos yeux, nous abandonnons nos fidèles destriers à (nous l'espérons) l'honnête propriétaire du « Bambou Cottage & Resturent ». Nos sacs plutôt légers sont bouclés et notre divin petit déjeuner ingurgité. Pour ceux qui suivent notre blog uniquement parce que nous parlons régulièrement de nourriture, je tiens donc à préciser qu'il était composé d'une petite omelette, d'une fricassée de légumes savoureusement épicée et de deux crêpes bien épaisses nappées de miel. Le thé noir quant à lui, a été noyé dans le lait et le sucre et j'y ai détecté une pointe de cardamone. Mitosa !

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Après un p'tit tour en moto, nous sommes déposés illico presto dans un bus qui mène à Besisahar et nous rapproche des Annapurnas. Il est déjà plein comme un œuf et l'on me tend un tabouret en osier afin que je m'installe à mon aise en plein milieu de l'allée. Le bus bondé ne tardera donc pas à partir et de ses enceintes jaillira une ritournelle népalaise très haute dans les aigus et passablement redondante. Cramponnée aux deux accoudoirs, je me tourne vers ma voisine de gauche qui vient de sortir de son sac un sachet de nouilles chinoises instantanées. Elle ne va tout de même pas se mettre à cuisiner en plein trajet ? Loin de son esprit cette idée, elle broie méthodiquement le contenu et y saupoudre le sachet d'exhausteur de goût. C'est alors qu'elle se met à grignoter ses pâtes crues telles des chips ! Je la regarde avec des yeux ébahis, j'ai toujours adoré manger ces nouilles ainsi, mais je le faisais secrètement presque honteuse... Je viens d'être libérée d'un poids ! J'en bave d'envie. S'ensuivra le jeu des chaises musicales : le bus déversant un flux continu de passagers et en réingérant d'autres quasi instantanément. Notons que Yohann proposera généreusement son siège à une petite vieille affublée d'un joli bonnet en laine. Il ne se doutait pas une seconde qu'une fois debout, il serait obligé de rester plié en deux étant bien plus grand que la moyenne népalaise... Pendant ce temps-là, je profiterais du paysage le nez collé à la vitre, ne ratant pas une miette de la vie villageoise. Tandis que ma voisine de derrière vomira régulièrement dans un petit sachet en plastique ; son estomac n'ayant pas l'air d'apprécier ni les trous de la route, ni la façon du conducteur de les appréhender. Comme tout népalais qui se respecte, je la soupçonne d'exagérer une once soit peu ses raclements de gorge.

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Arrivés en ville, nous slalomons entre les jeunes qui armés de couleurs et de pistolets à eau fêtent joyeusement « Holy ». Cette nuit, la lune brillera intensément et afin de célébrer cet événement naturel, les habitants se tartinent de la poudre de couleurs sur le visage. Malgré toute notre bonne volonté, nous n'échapperons pas à la tradition et aux mains expertes. C'est donc la face peinturlurée que nous montons à l'arrière d'une jeep pour atteindre Ngadi, notre point de départ. Fini les véhicules motorisés, ce sont désormais nos cuisses et nos mollets qui vont nous faire avancer (ce qui nous paraît moins dangereux).

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Publié dans Népal

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